
Les arriérés non hypothécaires ont atteint des niveaux inégalés depuis 2009
/EIN News/ -- – 1,4 million de personnes au Canada ont manqué un paiement de crédit au moment où le refinancement et les renouvellements dominent le marché hypothécaire du premier trimestre. –
Rapport trimestriel sur les tendances et perspectives en matière de crédit à la consommation Pouls du marché d’Equifax Canada
TORONTO, 27 mai 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- L’incertitude économique a continué d’influencer l’utilisation du crédit et la santé financière des consommateurs partout au Canada au cours du premier trimestre de 2025, selon le plus récent rapport sur les tendances et perspectives en matière de crédit à la consommation Pouls du marché d’EquifaxMD Canada. La dette totale au Canada s’élevait à 2,55 T$ à la fin du T1, en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente, mais en baisse de plus de 6 G$ à la fin de 2024. L’endettement non hypothécaire moyen par consommateur a grimpé à 21 859 $ au T1 de 2025, principalement en raison de la vigueur du marché des prêts automobiles, alors que les acheteurs cherchaient à conclure leurs achats avant les hausses de prix anticipées.
« Nous observons souvent des changements saisonniers dans l’utilisation du crédit au cours du premier trimestre. De façon générale, au printemps, la dette hypothécaire tend à augmenter. Toutefois, au T1 de 2025, les niveaux d’endettement hypothécaire ont chuté par rapport au trimestre précédent », explique Rebecca Oakes, vice-présidente, Analyse avancée chez Equifax Canada. « Malgré un ralentissement de la demande pour le crédit non hypothécaire, les soldes globaux sont demeurés plutôt stables, ce qui pourrait indiquer une baisse des paiements effectués par les consommateurs. »
Les dépenses par cartes ralentissent, mais les soldes continuent d’augmenter
Après deux années marquées par un nombre élevé de nouvelles ouvertures de cartes de crédit, le premier trimestre de 2025 a connu une diminution de 10,3 % des nouvelles émissions. Les consommateurs ayant un pointage de crédit plus faible ont été à l’origine d’une hausse des nouvelles ouvertures de cartes, ce qui pourrait refléter une dépendance accrue au crédit et une situation financière plus précaire dans ce segment de la population.
Les dépenses mensuelles moyennes par titulaire de carte de crédit1 ont chuté de 107 $ au cours du T1, atteignant le niveau le plus bas depuis mars 2022. L’Ontario, la Colombie-Britannique, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le Yukon ont connu le plus grand recul des dépenses, chutant de 6 à 7 % par rapport à l’année précédente.
« Combinée à une augmentation des montants des paiements, une baisse des dépenses par cartes de crédit peut entraîner une amélioration des conditions financières des consommateurs, poursuit Mme Oakes. Nos données montrent que les niveaux de paiement par carte, en particulier chez les jeunes consommateurs, commencent à baisser, ce qui suggère que le ralentissement des dépenses s’explique davantage par une gestion prudente des finances que par un passage du crédit au débit. »
Le taux de paiement moyen par carte de crédit2 a diminué à 52,9 % au T1, soit une baisse de 32 points de base. Notamment, les jeunes consommateurs (âgés de moins de 35 ans) ont affiché un changement plus spectaculaire, leur taux de paiement moyen ayant chuté de 392 points de base, passant de 62,9 % à 58,9 %. Ce même groupe a également connu la plus forte augmentation du niveau des consommateurs effectuant des versements minimaux, avec une hausse de 25 points de base sur 12 mois.
Croissance des prêts hypothécaires principalement attribuable aux renouvellements et au refinancement
Le nombre de nouveaux octrois de prêts hypothécaires a bondi de 57,7 % sur 12 mois au T1 de 2025, mais une grande partie de cette activité est attribuable aux renouvellements et au refinancement. C’est le début de ce qu’on appelle le « grand renouvellement », une période marquée par l’arrivée à échéance d’une vague de prêts hypothécaires contractés durant la pandémie.
Les activités de renouvellement et de refinancement ont bondi, particulièrement en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique, et on estime que 28 % des prêts hypothécaires ont changé de prêteur alors que les Canadiens cherchent à comparer les offres et à obtenir de meilleurs taux. Près de la moitié de ces changements (46 %) ont eu lieu entre les « cinq grandes » banques, ce qui illustre une forte concurrence entre les principaux prêteurs.
« Le changement dans le marché hypothécaire est clair : les propriétaires actuels doivent composer avec un environnement complexe de refinancement, ajoute Mme Oakes. Même si certains trouvent un soulagement, les difficultés liées à l’abordabilité n’ont pas été atténuées pour tout le monde. »
Les acheteurs d’une première propriété sont de retour sur le marché, avec une hausse de 40 % par rapport au T1 de 2024. L’abordabilité demeure un obstacle et, bien que les paiements mensuels moyens aient diminué de 7,8 % pour s’établir à 2 300 $, le montant moyen des prêts a augmenté de 7,5 % sur 12 mois.
L’écart de la dette se creuse à mesure que les paiements manqués augmentent pour certains
Bien que certains consommateurs aient montré des signes de prudence dans leurs choix de dépenses au premier trimestre, les paiements manqués ont continué d’augmenter dans la plupart des produits de crédit. Au total, plus de 1,4 million de consommateurs (1 sur 22) ont manqué au moins un paiement de crédit au cours du trimestre.
Bien que les détenteurs de prêts hypothécaires aient connu une certaine stabilisation grâce à des taux d’intérêt stables, la pression financière est restée forte pour les consommateurs sans prêt hypothécaire. Les taux d’arriérés chez les détenteurs de prêts non hypothécaires ont augmenté de 8,9 % sur 12 mois, comparativement à 6,5 % pour les détenteurs de prêts hypothécaires. Les jeunes Canadiens ont été les plus durement touchés, le groupe des 18 à 25 ans ayant connu une augmentation de 15,1 % des taux d’arriérés.
Les consommateurs de l’Ontario sous pression
L’Ontario est demeuré un foyer de stress financier au Canada, affichant la hausse la plus marquée des taux d’arriérés pour tous les produits de crédit. Le taux d’arriérés hypothécaires de 90 jours et plus de l’Ontario est passé à 0,24 %, soit une augmentation substantielle de 71,5 % depuis le T1 de 2024. La Colombie-Britannique a suivi avec une hausse notable de 33,3 %, atteignant 0,18 %, tandis que le reste du Canada (à l’exclusion de ces deux provinces) a affiché une hausse relativement modeste de 3,3 % pour atteindre une moyenne globale de 0,19 %.
L’Ontario a également enregistré la plus forte hausse des arriérés non hypothécaires, avec une hausse de 24 % sur 12 mois, suivi de l’Alberta (15,9 %) et du Québec (13,9 %).
Hausses importantes chez les jeunes consommateurs et pour les prêts automobiles
Les taux d’arriérés des cartes de crédit de 90 jours et plus les plus élevés ont été observés chez les jeunes consommateurs de moins de 26 ans, soit 5,38 %, ce qui représente une augmentation importante de 21,7 % sur 12 mois pour ce groupe. Dans l’ensemble, ce taux s’est établi à 3,76 %, ce qui représente une hausse de 15,8 %.
Les prêts automobiles ont suivi une tendance similaire, le taux d’arriérés chez les jeunes consommateurs ayant augmenté de 30 % pour s’établir à 1,95 %, comparativement à un taux global de 1,08 %, ce qui représente une hausse de 15,3 %.
« Nous observons des changements positifs dans le comportement des consommateurs, avec une diminution de l’utilisation des cartes de crédit et des signes précoces de stabilisation des arriérés chez certains consommateurs. Toutefois, des vents contraires persisteront probablement, comme la hausse du chômage et la hausse des prix des aliments, dans des régions déjà fragilisées », conclut Mme Oakes.
Analyse par groupe d’âge – Taux d’endettement et d’arriérés (excluant les prêts hypothécaires)
Endettement moyen (T1 2025) |
Variation moyenne de l’endettement sur 12 mois (T1 2025 comp. à T1 2024) |
Taux d’arriérés ($) (T1 2025) |
Variation du taux d’arriérés ($) sur 12 mois (T1 2025 comp. à T1 2024) |
|
18-25 ans | 8 459 | $4,63 % | 2,17 % | 20,06 % |
26-35 ans | 17 394 | $1,14 % | 2,37 % | 21,04 % |
36-45 ans | 26 873 | $1,57 % | 1,91 % | 21,20 % |
46-55 ans | 34 371 | $2,94 % | 1,38 % | 17,53 % |
56-65 ans | 28 780 | $5,25 % | 1,15 % | 13,25 % |
65 ans et plus | 14 596 | $3,57 % | 1,13 % | 3,93 % |
Canada | 21 859 | $2,74 % | 1,60 % | 17,06 % |
Analyse des grandes villes – Taux d’endettement et d’arriérés (excluant les prêts hypothécaires)
Ville | Endettement moyen (T1 2025) |
Variation moyenne de l’endettement sur 12 mois (T1 2025 comp. à T1 2024) |
Taux d’arriérés ($) (T1 2025) |
Variation du taux d’arriérés ($) sur 12 mois (T1 2025 comp. à T1 2024) |
Calgary | 23 922 $ | 1,11 % | 1,71 % | 14,25 % |
Edmonton | 23 547 $ | -0,03 % | 2,26 % | 18,29 % |
Halifax | 21 263 $ | 1,86 % | 1,56 % | 15,13 % |
Montréal | 16 971 $ | 2,56 % | 1,49 % | 18,52 % |
Ottawa | 19 501 $ | 1,16 % | 1,52 % | 22,03 % |
Toronto | 21 048 $ | 3,46 % | 2,17 % | 24,28 % |
Vancouver | 23 304 $ | 3,93 % | 1,28 % | 14,27 % |
St. John’s | 23 872 $ | 1,41 % | 1,49 % | 1,19 % |
Fort McMurray | 37 269 $ | 0,81 % | 2,56 % | 18,37 % |
Analyse des provinces – Taux d’endettement et d’arriérés (excluant les prêts hypothécaires)
Province | Endettement moyen (T1 2025) |
Variation moyenne de l’endettement sur 12 mois (T1 2025 comp. à T1 2024) |
Taux d’arriérés ($) (T1 2025) |
Variation du taux d’arriérés ($) sur 12 mois (T1 2025 comp. à T1 2024) |
Ontario | 22 543 $ | 3,08 % | 1,73 % | 24,00 % |
Québec | 18 985 $ | 2,28 % | 1,12 % | 13,95 % |
Nouvelle-Écosse | 21 296 $ | 2,62 % | 1,68 % | 5,72 % |
Nouveau-Brunswick | 21 490 $ | 2,82 % | 1,77 % | 9,18 % |
Île-du-Prince-Édouard | 23 707 $ | 4,09 % | 1,19 % | 8,21 % |
Terre-Neuve | 24 770 $ | 4,02 % | 1,56 % | 0,48 % |
Région de l’Est | 22 218 $ | 3,09 % | 1,65 % | 5,74 % |
Alberta | 24 398 $ | 1,00 % | 1,97 % | 15,93 % |
Manitoba | 18 171 $ | 3,68 % | 1,72 % | 2,04 % |
Saskatchewan | 23 194 $ | 2,82 % | 1,82 % | 6,24 % |
Colombie-Britannique | 22 631 $ | 3,33 % | 1,40 % | 12,63 % |
Région de l’Ouest | 22 878 $ | 2,44 % | 1,69 % | 12,49 % |
Canada | 21 859 $ | 2,74 % | 1,60 % | 17,06 % |
* Selon les données d’Equifax pour le T1 2025.
À propos d’Equifax
Chez Equifax (NYSE : EFX), nous croyons que les connaissances entraînent le progrès. En tant que société internationale des secteurs des données, des analyses et des technologies, Equifax joue un rôle essentiel dans l’économie mondiale en aidant les institutions financières, les entreprises, les employeurs et les organismes gouvernementaux à prendre des décisions cruciales avec une assurance accrue. En s’appuyant sur son ensemble unique de données différenciées ainsi que sur des analyses et des solutions infonuagiques de pointe, elle offre des aperçus qui favorisent la croissance de ses clients et aident les gens à aller de l’avant. Equifax, dont le siège social se trouve à Atlanta, compte près de 15 000 employés partout dans le monde. Elle est active ou possède des investissements dans 24 pays en Amérique du Nord, en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, en Europe et dans la région de l’Asie-Pacifique. Pour en savoir plus, visitez Equifax.ca.
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647 444-1197
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1 Les comparaisons des dépenses moyennes ont été ajustées en fonction de l’inflation.
2 Taux de paiement = paiements/solde des derniers mois


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